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Channel: Commentaires sur : Crise habituelle ou glas d’un certain capitalisme?
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Par : David C.

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Notre plan anti-crise

Mais où se dirige l’Europe !

Bien malin qui répondra !

Depuis la chute de Lehman Brother nous vivons une drôle d’accélération de l’effondrement du système monétaire et financier internationale et de la destruction d’entreprise et d’emploi, puis aujourd’hui crise de la dette et crise la crise de l’euro !

Ils disaient « La finance folle ne doit pas nous gouverner ! » et pourtant ils ont capituler en rase campagne à Bruxelles dans la nuit 9 au 10 mai. Jacques Génereux du parti de gauche à raison quand il dit l’esprit de Munich régnait sur Bruxelles lors de cette conférence. Les responsables politiques avait le choix entre le déshonneur et la guerre, ils ont choisi le déshonneur et ils auront la guerre !

Les responsables politiques européens auraient pu déclarer la guerre à la finance folle, à la spéculation, aux intérêts financiers, mais non il se couché et mette en œuvre des politique d’austérité afin de rembourser une dette injuste et impayable !

Dire non à ce chantage !

Nos devons mobiliser la population autour d’une alternative :

Nous devons constituer sans délai une Commission d’enquête parlementaire sur les causes de la crise financière à l’image de la commission Pécora ordonnée par Franklin Delano Roosevelt afin de déterminer les causes de la grande dépression de 1929 ainsi que d’exposer, aux yeux de tous les citoyens américains, l’emprise mafieuse des intérêts financiers de son temps sur la République américaine, afin d’ouvrir la voie au véritable changement de système économique : Le New Deal.

Mise en banqueroute organisée du système financier. Lorsqu’une entreprise est en cessation de paiement, on la met en redressement judiciaire ! Aujourd’hui, l’ensemble des « actifs pourris » de la finance dépasse de loin la richesse réelle mondiale. Il faut trier ces dettes et refuser leur remboursement, sans quoi, la destruction de nos services publics, de l’hôpital, des écoles s’accélérera.

Un Glass Steagall global. Comme c’était le cas en France après 1945, nous devons redéfinir clairement les banques par activités, pour permettre de fixer une solide séparation entre les banques d’affaires, les banques de dépôts et les sociétés d’assurances, afin que chacun retourne à son métier, pour sortir de l’économie de pillage et de casino. Il faut sortir de l’impasse des banques « too big to fail », trop grosses pour être mises en banqueroute.

Un Nouveau Bretton Woods. Dans l’esprit des accords de Breton Woods de 1944, qui ont permis le retour du pouvoir politique sur le financier, nous devons retrouver l’indépendance face à l’empire de la finance : il faut établir des taux de change fixes, établir une référence physique pour les monnaies.

Création d’une Banque Nationale de la France pour faire du crédit public productif afin de financer des politiques de grands projets et de grands travaux pour le développement de l’homme et l’équipement de la nature.

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David CABAS
http://david.cabas.over-blog


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